Arvalis cherchait un endroit ou se poser pour dessiner. C'était fou, cet endroit grouillait de monde. Plus qu'une solution, aller voir dehors. Arvalis sortit du bâtiment principal afin d'y dénicher un coin de verdure potentiellement libre. Elle marcha un peu dans le parc, puis y aperçu l'arbre noir. Le chêne décédé. Oui, ce truc mort sans feuilles n'y fleurs. Tellement grand qu'il en fessait presque peur, tellement beau qu'on ne pouvait ressentir ce sentiment . C'était étrange. Arvalis resta longtemps droite comme un i a le regarder. Après réflexion, elle décida qu'il valait mieux le peindre plutôt que chercher des idées a son pied. Mais comme elle fessait toujours les choses en grand, il lui fallait un chevalet et de la peinture. Ce qui tombait bien, vu qu'elle avait apporter les deux dans sa valise. Arvalis posa Oberon, son ours en peluche, près du chêne. Histoire de garder la place. Et ce précipita a l’intérieur du bâtiment...

Elle farfouilla dans sa valise, et retira péniblement le chevalet. Elle chercha encore plus profond et retira de gros tubes de peintures. Il y en avait des rouges, des noirs, des jaunes. Enfin bref, de toutes les couleurs. Elle pris ses pinceaux et ce qu'il fallait pour peindre avec et s'élança hors du bâtiment.

Elle planta son chevalet, choisit le bon angle pour sa. Et se retourna pour voir sa cible. Paaaarfait. L'angle, la lumière et les ombres. Tous était bon. Il y avait même des oiseaux qui chantaient et des écureuils qui s' élançaient du haut de la cime de l'arbre. Arvalis était comblée, rien ne pouvait troubler ce moment de clame plat. Rien ne pouvait plus lui soutirer l’inspiration qui bourdonnait en elle. Oui, c'était parfait.

L’infirmerie était maintenant vide … L’infirmerie ? Vide ?! Impensable. Tous ces élèves étaient des empotés ou des fous furieux. Enfin pour l’heure, Ewen laissa le soin à son assistant de surveiller les lieux en son absence. Une petite pose s’imposait. De son bureau, elle regardait à travers la fenêtre. Tellement d’endroits l’intriguaient. Mais pour l’instant, elle avait vraiment besoin de faire un tour dehors. Avec ce temps, c’était le moment rêvé.
A travers la vitre, les branches d’un arbre sombre, mort, attira le regard de la jeune elfe. La nature, c’était son truc. Et voir ça lui donnait envie d’en savoir plus, forcément. Saluant son assistant, elle quitta son lieu de travail, une petite pointe d’inquiétude dans le ventre. Laisser cet endroit aux mains d’une tierce personne ne la rassurait pas trop. Enfin, cet assistant avait fait ses preuves, il saurait s’en sortir… Elle l’espérait très fort.
Les escaliers, les couloirs, le chemin fut assez court. Surtout qu’Ewen était bien pressée de pouvoir respirer l’air frais de la liberté… Enfin, de l’extérieur quoi. Depuis qu’elle était ici, adieu les voyages, les grands espaces inconnus. La sédentarité, Ewen ne s’y était pas encore bien habituée. Enfin, cela viendra bien.

Une fois dans le grand parc, l’elfe se mit à chercher des yeux cet imposant arbre qu’elle avait aperçu de sa fenêtre. Elle le remarqua directement puis se dirigea vers lui, en observant les alentours. Ce parc était pas mal grand, elle devrait prendre le temps de s’y balader tranquillement. Hélas, aujourd’hui, elle n’en avait pas assez et préférait se consacrer à cet arbre meurtri.

Ses grand pas élancés l’amenèrent au pieds de l’arbre. Elle le regarda, se sentant toute petite à côté. Une sensation immense de mélancolie l’envahit alors. Elle le contemplait, durant un moment, un moment d’absence total. Tout naturellement, elle vint poser la paume de sa main sur son tronc, elle hésita un peu, puis, doucement, sa main se posa sur lui. Elle continuait de le regarder, penchant sa tête en arrière, pour de nouveau, pouvoir l’admirer de tout son long. La mélancolie était toujours là. Du plus profond de ses entrailles, Ewen pouvait sentir qu’il avait tant vécu, et tant vu. Elle baissa la tête, regardant ses racines. Elle retira sa main doucement, comme si il pouvait réagir violement à son contact. Reculant de quelques pas, le contemplant de nouveau. Il fallait qu’elle aille s’asseoir, toutes ces émotions la rendait patraque. Cela la rassurait quelque peu de voir que même si ce chêne était mort naturellement, la vie restait en lui grâce aux autres éléments de la nature. Merci les animaux.

C’est en cherchant un endroit où s’asseoir qu’elle aperçut alors un chevalet. Ewen fronça les sourcils à cette vue. Elle s’en approcha alors, à grand pas. Une fois à sa hauteur, elle regarda de l’autre côté et vit alors une jeune fille. Ewen lui sourit.

-Je me disais aussi, un chevalet tout seul aurait été inquiétant.

Elle s’inclina devant la jeune fille. Et n’osa regarder sa création. Tant qu’elle n’aurait pas sa permission, elle n’en ferait rien. Se retournant vers le chêne, elle s’assit à quelque pas de la jeune fille, non loin, par terre. Elle soupira de soulagement.

-Je me disais aussi, un chevalet tout seul aurait été inquiétant.

Arvalis regarda la femme. C'était sans conteste une personne de son espèce, ou en partie de son espèce. Elle ne savait pas trop, mais une chose était sure. Elle ne fessait pas partit de son peuple, sa c'était sur. Il n'y avait aucun coté bestial qui émanait d'elle. Et puis, elle avait des ailes. L'étrange Elfe s'inclina devant Arvalis, ce qui l'intrigua plus que tous. Qui était t'elle, et pourquoi trainait t'elle a coté de son model ? Arvalis était en train de peindre, et cette personne était assise a coté des racines de l'arbre. L'arbre était assez loin d'elle, mais ces racines se prolongeaient. C'était un élément non négligeable. Peut être qu'elle pouvait la peindre elle aussi. Après tous, elle était en plein milieu du décor. Toute seule, sans rien faire. Elle la dévisagea un peu, quelques seconde tous au plus. Regarda sa peinture, qui semblait un peu vide. Même si elle venait de commencer a peindre, le tableau était bien remplis. Arvalis avait des années de pratiques. Elle la re dévisagea, mais cette fois, l'inconnue capta son regard. Quelque peut honteuse elle se reconsidéra sur sa peinture. Ne sachant pas trop comment aborder le sujet, ce ne fut que dix bonnes minutes après qu'elle osa l'aborder. Elle se racla la gorge. Cela nu aucun effet. Elle se racla la gorge un peu plus fort, et cette fois ci la dame tourna la tête.

« euh … excusez moi … puis je vous peindre avec cet arbre ? »

Il était évidant qu'elle refuserait. Arvalis s'en voulus intérieurement. Qu'elle parfaire imbécile ! Comment une inconnue pouvait t'elle accepter son offre ? Elle ne savait même pas son nom. Arvalis réfléchit a toute vitesse pendant les quelques secondes ou la dame réfléchissait. Il lui fallait trouver une bonne raison pour qu'elle pose comme model.

« si vous voulez, après je vous offrirais la toile... sa … sa me ferait même plaisir !  »

Tant pis si elle devait la lui donner, Arvalis préférait faire une belle toile qu'elle donnait a une inconnue plutôt que d'en faire une gâchée.

Partie dans son monde, la jeune femme rêvait devant cet arbre majestueux. Alors que ses pensées vagabondaient, que son cerveau se vidait et que les sensations de la nature l’envahissaient, elle sentait une sensation étrange, comme un œil posé sur elle, qui la scrutait. Et bien en réalité ce n’était pas un œil, mais bien deux yeux ! Elle laissa couler. Normal en même temps, elle débarquait comme une fleur, sans que personne n’ai rien demandé.
L’elfe aux cheveux bleus se permit de s’installer non loin de la jeune fille. Elle n’y réfléchit pas sur le moment, cela pouvait peut-être bloquer son inspiration, sa création. Lorsque cela lui traversa l’esprit, la jeune fille lui adressa la parole. L’infirmière tourna alors son visage vers elle, restant assise, avec un petit sourire bienveillant, soulagée de ne pas être de trop.

-Euh … excusez moi … puis je vous peindre avec cet arbre ?

Ewen fronça les sourcils. Que voulait-elle dire ? C’est alors que l’elfe se mis à sont tour à observer ce qu’elle supposait être une élève. Elle était clairement de la même espèce, cela la fit sourire. Mais pas de la même famille. Certes non. La jeune fille s’empressa d’ajouter alors, comme pour marchander.

-Si vous voulez, après je vous offrirais la toile... sa … sa me ferait même plaisir !

Le visage de l’infirmière se radoucit à ses paroles. Elle eut même un petit rire, amusée. Elle se tourna complètement vers elle, toujours assise, de profil à l’arbre. Jamais on ne lui avait fait ce genre de proposition de sa vie, même si, dans certaines tribus, on l’avait représenté dans les archives comme soigneuse de passage, cela s’était fait sans lui avoir demandé son avis au préalable. Elle sourit, décontractée, à l’aise. En ce lieu, elle était parfaitement dans son élément, même si une partie de ses origines disaient le contraire. Elle pris de nouveau la parole, avec douceur :

-Je veux bien t’aider, mais je ne sais pas faire ça. Il faudrait que tu m’expliques !

Elle rit un peu, se sentant ridicule mais elle le vivait plutôt bien. L’habitude sans doute. A force de débarqué dans des contrées inconnues, on en apprend des choses. Et alors on se rend compte que le onde est grand, que l’on est tout petit est insignifiant, que notre connaissance sur le monde est aussi très limitée. Alors dès qu’elle pouvait apprendre quelque chose de nouveau, Ewen remontait ses manches et se jetait à l’eau sans hésiter. Ce qu’elle fit face à cette nouvelle expérience.

-Je ne saurais où mettre ta toile …, elle fit mine de réfléchir. Peut-être dans mon bureau ! Cela égaillerait sûrement la pièce. Si tu veux la garder aussi, je n’y vois aucuns inconvénients.

Elle lui sourit une nouvelle fois. Elle pouvait aisément comprendre qu’un artiste ai du mal à se séparer de son œuvre. L’infirmière attendit alors les directive de son chef.

-Je veux bien t’aider, mais je ne sais pas faire ça. Il faudrait que tu m’expliques !

Arvalis souris légèrement, pour l'encourager et lui montra le chêne décédé.

- je n'est besoin que de votre autorisation, après je saurait me débrouiller. Il faut juste que vous bougiez le moins possible.

Arvalis tentait d’être la plus convaincante possible, elle n' allait pas avoir des models qui lui tombaient du ciel tous les jours.

-Je ne saurais où mettre ta toile …Peut-être dans mon bureau ! Cela égaillerait sûrement la pièce. Si tu veux la garder aussi, je n’y vois aucuns inconvénients.

Arvalis secoua la tête

- non, si cela peut rendre une pièces plus jolie. Moi il faut encore que je m'installe dans ma chambre

elle rigola un peu, oui il fallait absolument qu'elle déballe ses affaires. Mais Arvalis estimait qu'elle avait encore un peu de temps devant elle. Ce qu'elle fessait toujours avant de se rendre compte qu'elle était en retard. Puis elle se demanda a qu'elle professeur elle avait a faire, après tous elle avait parler de pièce.

Vous enseigner qu'elle matière ?

Rien de tel qu'un peut de tact pour engager une conversation