Un grand et beau jeune homme se présenta à la porte du bureau du directeur. Haut de vingt et une année, Andréas Talent avait décidé que pour lui l’école c’était du passé où tout du moins en tant qu’élève… Il était temps pour lui de prendre sa vie en main et de travailler. Malheureusement pour son jeune frère Valentin, Andréas avait songé à un poste de surveillant dans l’école même où son charmant petit frère avait postulé en tant qu’élève… Etait ce volontaire ? Avec Andréas tout était possible. Pour son entretient d’embauche, l’aîné des frères Talent n’avait fait aucun effort particulier, il détestait les costards et les choses trop chic, il s’y sentait mal à l’aise et trouvait que cela le vieillissait encore davantage et même s’il voulait avoir ce post il n’avait pas envie de ne pas être lui-même.
Il portait donc une longue chemise rouge quelque peu usée par endroit, un vieux T-shirt gris, des mitaines noires, de jolis bracelets à pointes qu’il adorait et quelques bagues.
Ses cheveux de couleur bronze était ébouriffé de manière calculer, il avait les yeux bordeaux, le teint assez pale et un nez fin.
Andreas s’avança donc pour frapper à la porte du Big Boss de l’académie, j’ai nommé RVC ou Robert Von Craft comme vous le souhaitez. Le jeune fils Talent ne savait pas trop à quoi s’attendre. Il frappa puis poussa légèrement la porte. L’entretient allait bientôt commencer…

Le vieil homme était à son bureau et ne bougeait pas d'un cheveux, mais véritablement pas. Son corps ne se souleva pas au rythme de sa respiration comme si ... il ne respirait pas du tout. Sa tête était légèrement en avant comme s'il dormait, ses yeux et sa bouche caché sous ses sourcils et sa grande barbe blanche.
Ses bras croisés contre lui semblait dur comme du bois, et si on tentait de prendre son pou on risquait d'avoir la surprise qu'il n'y en avait pas ... mon dieu est ce que le grand Robert Von Craft serait ... mort ?

En apparence oui et même c'était certain. Il était mort il n'y avait pas de doute la dessus, mais vivant. Ce que le jeune homme ne savait pas par contre. Pour lui ce devait juste être un cadavre oublié.
Mais ne vous en fait pas le directeur dormait comme un bébé.

Mais comment un tout jeune innocent comme ce Talent allait réagir face à ça ?

Andreas avait poussé doucement la porte et était entré sans faire beaucoup de bruit. Le directeur était là à son bureau mais semblait s’être assoupi ou bien était il …. ? Andreas n’en savait trop rien. Il s’était attendu à autre chose, peut être quelqu’un de plus énergique…. Il était un peu verdâtre et paraissait assez vieux, cela perturba pas mal le jeune homme mais bon peut être faisait il une sieste …. Alors Andreas resta assis là à attendre… attendre quoi ? Que l’on lui colle l’homicide du directeur sur le dos ? Qu’on le mette en prison pour avoir assassiné RVC [Robert Von Craft] ? Peut être… Il s’assit donc en face de la chose endormie et commença à choutter dans le bureau, à faire courir ses doigts sur le bureau et à regarder les quelques papiers qui trainait la… Aucun bruit n’émanait de l’école, que ce soit du bureau ou hors de celui – ci… Ils étaient tous mort ou quoi ? Il était arrivé dans une école déserte… Y avait pas l’air d’avoir âme qui vivent ou même des fantômes… Alors Andreas essaya d’attirer l’attention du directeur…

« Monsieur ? Monsieur ! Monsieur…. !!! Vous êtes avec moi ? Yo ! Je suis la ! Je veux passer un EN- TRE- TIEN D’embauche s’il vous plait ! »

On verra bien s’il l’avait entendu…

Le silence persista durant de longues minutes après que le jeune Talent est voulu réveiller le directeur qui ne faisait toujours pas un geste.

...

"WAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRRGGGGWWAAAAAAAAAAAARRRH"

Ce hurlement résonna dans l'immense bureau. sautant par dessus son bureau le directeur se jeta sur le grand blond. Continuant à émettre un grognement sourd il s'agrippa d'une force insoupçonné à ses épaules l'empêchant de s'enfuir .
Le directeur était-il soudain devenu fou à cause du précédent entretien ? C'était-il laissé submergé par ses instincts de zombie à l'approche de se grand morceau de viande sur pattes ?

Qui pourrait le savoir mieux que lui même. Andreas devait être terrorisé par ce qu'il vivait à cette instant.

Andreas avait légèrement sursauté lorsque le directeur avait hurlé et l’avait empoigné. Il s’était même laissé faire par manque de rapidité. Il ne transparaissait pas une once de peur du jeune homme. Le directeur le secouait comme un prunier et lui ne semblait même pas être perturbé. Cette chose verte semblait avoir pété un boulon ou ne pas vraiment être dans son assiette pour traité un possible futur employé comme ça…. Comment est ce que le gamin allait il se sortir de la ? Andreas soutenait le regard du vieux zombie, ses yeux bordeaux dans ceux du dirlo, cherchant à le calmé tout en étant toujours secoué mais il fini par perdre patience. Dégageant un de ses bras, le fils Talent le plaqua sur l’épaule de Robert et retourna la situation, roulant le directeur contre le mur puis lui adressa un sourire satisfait.

« Monsieur, moi je souhaite juste passé un entretient pour travailler, pas mourir… Maintenant si vous souhaitez me tuer, grand bien vous fasse mais sachez que je ne me laisserai pas faire. »

Puis Andreas lâcha le directeur et se recula. Si le vieux avait envie de l’attaquer, le jeune garçon lui en laissait la possibilité.

Le directeur scruta le jeune homme de ses yeux or, un sourire sembla se dessiner sous sa grande barbe blanche.
D'un signe de la main il invita Andreas à s'installer devant le bureau alors que lui même retourna à sa place.

"Les jeunes ne sont plus aussi impressionnables que durant mon bon vieux temps comme c'est dommage. Alors mon jeune ami que viens tu faire ici ? Tu parlais d'un entretiens je ne me trompe ?"


Le vieil homme posa ses bras maigres sur le bureau, prêtant toute son attention à ce qu'allait répondre le jeune homme en face de lui. Comme le précédent il semblait sur de lui et ne sortait pas trop de la normalité. Au moins il n'effarerait pas les élèves. Il avait plutôt l'air d'être du genre à être proche d'eux, il n'était pas bien vieux.

"Alors, pourquoi ici mon petit ?"

Andreas s’assit en face du directeur. Les jeunes, il ne savait pas, mais lui n’avait plus peur de grand-chose. Il étira ses bras dans le vide en face de lui puis les laissa retomber comme s’il venait de se réveiller avant de soutenir le regard du directeur et d’acquiescer lorsque celui-ci s’intéressa à sa demande d’entretient. Le directeur le fixait comme s’il l’analysait, Andreas en était sur c’est ce qu’il faisait, il le sentait. Le jeune homme n’avait pas l’air plus stressé que cela. Il s’installa confortablement au fond du fauteuil, croisa les bras et répondit d’une voix calme au directeur.

« Si je dois être franc avec vous, je veux travailler, j’ai besoin de gagner de l’argent et rapidement. Je ne voulais pas un travail trop physique, vous m’avez bien regardé ? Alors j’ai pensé à un post de surveillant qui me permet à la fois de côtoyer pas mal de monde et de gagner des sous. Ensuite je suis aussi là parce que mon petit frère doit passer un entretient ici, cela fait trois ans que je ne l’ai pas vu, il est fragile et j’aimerai veiller un peu dessus, si nous sommes acceptés tout les deux et bien entendu pas au détriment des autres élèves… Enfin pour finir mon magnifique développement, dans ce job on est logé or ça fait trois ans que je bouge beaucoup, j’aimerai me poser quelques temps… D’autres questions ? »

Au moins la jeune homme répondais bien à la question. La directeur émit sont "hohoho" habituel et resta à l'observer pendant un moment.

"En effet mon petit, peut être que ce travail vous conviendrais bien. Mais ce n'est pas un travail de tout repos vous vous en doutez bien mon jeune ami. Surtout avec les élèves, vous savez ce ne sont pas forcément des enfants de cœur. Et surtout si vous avez votre frère je ne veux pas voir de favoritisme ça apporte toujours des problèmes."

Des problèmes ... Oui depuis qu'il avait été nommé directeur dans cet établissement il en avait vu des choses.

"Oooh... Ca me rappel la fois ou un groupe d'élèves avait décidé de me cacher un peu partout dans l'école, partout. Dans les placard, dans les buissons, et aussi dans le lac. Ils sont fous ses petits tout de même hohoho. Ils ont faits se déplacer tout le personnel pour tout retrouver et puis...."

Et c'était repartit ... Le vieil homme passait sa main dans sa longue barbe blanche se balançant dans son fauteuil en repensant à ses belles années. Il espérait que les prochaines seraient mieux encore et qu'il verrait encore beaucoup de choses. En tout cas Andreas se retrouva devant un vieux radoteur qui se plongeait dans ses souvenirs. Bah c'était toujours pratique pour dormir lorsqu'il donnait des cours. Bon petit problème il n'était pas en cours justement, mais en pleine entretient avec surement le futur surveillant.

Andreas fixait le directeur de son regard bordeaux, l’air calme et serein. Il était confortablement assis dans le fauteuil en face de cher RVC, Robert Von Craft pour ceux qui n’auraient toujours pas compris… Lorsque le vieux directeur analysa la réponse du jeune Talent, celui-ci ne parut pas surpris de sa réaction, au contraire il acquiesça et répondit de manière calme.

« Je sais qu’il ne s’agit pas d’un travail facile monsieur et comme je vous l’ai dit je ne privilégierais pas mon frère par rapport aux autres élèves, je pense juste que c’est un bon moyen de nous rapprocher et puis je n’ai jamais eu l’intention de faire quoi que ce soit qui vous déplaise »

Andréas écouta ensuite le directeur raconté sa vie, ou du moins le début… En fait les trois premiers mots…Puis le jeune homme ferma les yeux et se sentit partir doucement vers une légère inconscience. Il ne dormait pas réellement non mais il se reposait, attendant gentiment que RVC finisse son speech. Si le directeur s’apercevait de quoi que ce soit, l’hypothétique futur surveillant aurait en un clin d’œil les yeux ouverts et justifierai cela par un coup de fatigue ou quelque chose de ce genre pour peut qu’il ne se fasse pas virer sur le champ. Il fallait attendre et espérer tout en ne partant pas vers une inconscience totale.

Andreas devait être patient car le directeur mit un bon moment avant de se rendre compte qu'il avait recommencé.
Il regarda le jeune homme et lui reparla plus sérieusement sans s'excuser.

"Hohoho me revoilà mon jeune ami, je me suis égaré. Et donc je pense que nous en avo..."

Soudain une sonnerie retentit dans la salle, le vieil homme mit un certain temps avant de comprendre que c'était le téléphone de son propre bureau qui sonnait avec une jolie symphonie. Il regarda l'engin bizarrement avant d'enfin tendre la main pour décrocher.

"Hooo c'est vous ma petite Natsumi, oh ? ... Oui bien sur ! Vous avez de la chance ma jeune amie j'en finissait justement av... Oui d'accord, bien je vous l'envoi."

Le jeune professeur parlait vraiment vite, mais le directeur avait l'habitude à présent.

"Et bien mon jeune ami voilà déjà du travail pour vous, vous allez conduire un élève à sa chambre. Je vous libère de suite je ne voudrais pas faire attendre cette chère Natsumi. Allez y et au revoir."

Il c'était déjà levé pour conduire Andreas à a porte apparemment le coup de fil de la jeune femme avait permis de mettre fin à cette entretiens.

"Bienvenue parmi nous et bon courage mon jeune ami."

Il lui ouvrit la porte et la refermerai dès que le jeune homme en aurait franchit le seuil.

Andreas avait sursauté lorsque la sonnerie du téléphone avait retentit. Il s’était habitué au phrasé du directeur et n’écoutait vraiment plus ce qu’il disait. Apparemment une professeur lui téléphonait pour qu’on lui envoie quelqu’un. Andréas n’avait pas vraiment fait attention au prénom à ce moment la, il aurait du car vous le saurez plus tard, le jeune homme avait un passé trouble, le directeur ne savait pas qui il venait d’engager et cela était bien dommage pour lui. Tant pis, ça lui apprendra à RVC, il aurait du faire attention et ne pas partir dans ses délires.

Andréas avait été bousculé vers la sortie et envoyé dans le bureau d’une certaine Natsumi. Même avec le prénom il ne savait pas ou il mettait les pieds. Il lui disait vaguement quelque chose mais sans être certain de ce qui se tramait. Pauvre Andréas, une fois dans le couloir il se dirigea vers le bureau en question, le travail l’appelait et cela n’allait pas forcément être de tout repos.